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La Gohannière

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La Gohannière
La Gohannière
L'entrée du bourg.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Avranches
Commune Tirepied-sur-Sée
Intercommunalité Mont-Saint-Michel-Normandie
Statut Ancienne commune
Code postal 50300
Code commune 50206
Géographie
Coordonnées 48° 42′ 23″ nord, 1° 15′ 17″ ouest
Altitude Min. 12 m
Max. 137 m
Superficie 3,78 km2
Élections
Départementales Isigny-le-Buat
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Tirepied-sur-Sée
Localisation
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La Gohannière
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La Gohannière

La Gohannière est une ancienne commune française du département de la Manche et la région Normandie.

Le , la commune est supprimée et fusionnée avec Tirepied pour former la commune nouvelle de Tirepied-sur-Sée[1] et aucune commune déléguée n'est créée.

Géographie

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La commune est au cœur de l'Avranchin. Son bourg est à 7,5 km à l'ouest de Brécey et à 9 km à l'est d'Avranches[2].

Le point culminant (137 m) se situe en limite sud-est, près du lieu-dit les Forges. Le point le plus bas (12 m) correspond à la sortie de la Sée du territoire, au nord-ouest. La commune est bocagère.

Le nom de la localité est attesté sous la forme Gohonnerya en 1369-1370[4], Gohoneria en 1371 et 1372[5], Gohonneria en 1412[6].

Pour Albert Dauzat et Charles Rostaing le toponyme serait issu d'un anthroponyme germanique tel que Gawo[4] ou Gogo(n) pour Ernest Nègre[7]. Le suffixe toponymique médiéval -ière évoque la propriété d'une famille ou d'un individu et diffère du suffixe -erie qui indique la présence, l'occupation[8]. Toutes les premières attestations montrent, sans ambiguïté, qu'il s'agit d'un dérivé toponymique formé sur le nom de personne Gohon, soit « le domaine / la propriété / la terre de Gohon ». L'anthroponyme Gohon est la forme évoluée d'un nom de personne d'origine germanique attesté à l'époque médiévale sous la forme Godo[9].

Le gentilé est Gohains.

En 1435, Louis d'Estouteville, défenseur du Mont-Saint-Michel, était seigneur d'Apilly, et patron de La Gohannière[10].

Au cours de la Révolution française, l'abbé Gesnouin, curé de La Gohanière, refusa de prêter serment et s'exile à Jersey. L'abbé Chemin, son vicaire part pour l'Angleterre. L'abbé Michel Clair qui prêtera serment restera peu de temps[10].

Politique et administration

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La mairie.
Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
…1792 1798 Gilles Alexis Bagot    
1798 1799 Gabriel Erard    
…1800   Jean Erard    
…1802 1803 Julien Chesnel    
1803 1808 François Millet    
1808 1831 Jean François Moulin    
1831 1840 Gabriel Erard    
1840 1865 Louis Lamy    
1866 1871 Victor Hubert    
1872 1884 Louis Lamy    
1884 1890 François Doublet    
1890 1900 Louis Hubert    
1900 1912 Louis Thébault    
1912 1929 Théodore Greslé    
1929 1941 François Loison    
1941 1945 Ernest Leblay    
1945 1958 Albert Grelé    
1958 1971 François Thébault    
1971 1983 Georges Loison    
1983 1995 Paul Marguerite    
1995 2001 Jean Leblay    
mars 2001 mars 2014 Arnaud Malbos SE Technicien supérieur de l'Équipement
mars 2014[11] décembre 2018 Bertrand Orvain SE Agriculteur
Une partie des données est issue d'une liste établie par Jean Pouëssel et Marie-Hélène Dodier[10]

Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et un adjoint[11].

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

En 2016, la commune comptait 118 habitants[Note 1], en évolution de −7,09 % par rapport à 2010 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Au premier recensement républicain, en 1793, La Gohannière comptait 301 habitants, population jamais atteinte depuis.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
301236287267297270257270227
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
231240217185184203210225205
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
185183168151131131139118116
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
111109100101828697107125
2014 2016 - - - - - - -
118118-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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L'église Saint-Martin.

Activité et manifestations

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Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 93.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 285.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

Références

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  1. « recueil des actes administratifs de la Manche » (consulté le ).
  2. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
  3. « Limites de la Gohannière » sur Géoportail..
  4. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
  5. Comptes du Diocèse d’Avranches, dressés en 1369/1370 et 1371/1372, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p.147E.
  6. Pouillé du Diocèse d’Avranches, 1412, in Auguste Longnon, op. cit., p. 156A.
  7. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 3 : Formations dialectales (suite) et françaises, Genève, (lire en ligne), p. 1693.
  8. René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 61.
  9. Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle : les noms issus du germanique continental et les créations gallo-germaniques, vol. I, Paris, CNRS, , p. 114a.
  10. a b et c Gautier 2014, p. 285.
  11. a et b « La Gohannière (50300) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
  16. Œuvres mobilières classées à La Gohannière.